Elles sont bien braves, ces plantes ! Increvables ! Elles ont tout supporté. Plusieurs déménagements. Le froid de la rue Boucicaut. Les oublis d'arrosage. Les odeurs de peintures. Les vernissages. La chaleur des combles. Les caprices de l'artiste. Les ergots du coq. La musique de l'ange. Mes nuits sans sommeil (côté chambre). Mes jours agités (côté atelier). Une inondation. Des tonnes de poussière. Elles sont ma forêt vierge, le poumon de mon 2ème étage, la frontière entre mes rêves et leur hypothétique concrétisation.
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