samedi 8 novembre 2014

Je pense à eux

Souvent je vis à contre-temps. Aujourd'hui je pense à mes morts. Réveillé tôt, je n'ai pas pu me rendormir. Je suis resté au lit à paresser, mon regard caressant le décor de ma chambre : un piano, des chevaux, des dents d'hippopotame, un masque vénitien, un bouquet de fleurs blanches, et ce tableau de mon ami André Sablé. J'aimais l'homme et l'artiste et sa force de vie. Mes morts me manquent. Ils sont là, bien présents dans ma tête et mon cœur. Mais ils me manquent.

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