mardi 21 avril 2015

Le ciel est par-dessus le toit, si bleu, si calme ...

  

Je n'y peux rien ! Il y a ce matin dans ma tête cette poésie de Paul Verlaine. Je regarde par la lucarne, oubliant un moment la peinture et la toile. Le lilas s'empourpre. Les giroflées font la cour aux vieux murs. En dépit du printemps, je n'ai pas l'âme en fête. Mon rendez-vous chez le dentiste, peut-être ? Au cadran de l'horloge, les aiguilles tournent, inexorablement. Bientôt le premier mai ! Dans l'attente du muguet, je m'offre un brin d'angoisse. Bon, puisque c'est comme ça, j'offre une pause aux pinceaux ! Je descends et je me prépare un grand bol de café avant de me pencher sur les touches du piano.

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