lundi 28 mars 2016

Quand la salle d'eau sert de refuge à des tableaux noyés

J'avais comme un pressentiment ! Hier dimanche, j'ai descendu au rez-de-chaussée l'intégralité des peintures qui partiront jeudi à Cerdon du Loiret. Ceux-là, au moins, ne craignaient plus grand chose. Pour ce qui est des autres, ma foi, on verrait bien ! Cette nuit, le vent soufflait très fort et en rafales. La pluie tambourinait, violente, sur la bâche protégeant la toiture en travaux. Mon sommeil fut ponctué d'insomnies et de doutes. Vers six heures ce matin, une impression de draps mouillés m'a fait ouvrir un œil. J'ai perçu un plic-ploc qui m'a fait ouvrir l'autre. Mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai bondi hors du lit. En deux temps trois mouvements, j'ai vidé l'atelier qui prenait l'eau de toutes parts. Mes tableaux ont trouvé refuge dans la salle d'eau. Un comble ! Mais au deuxième étage de l'Atelier Perché, c'est le seul endroit resté sec ! 

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