dimanche 2 mars 2014

Sur la nuit noire coucher la voie lactée


Je sors ? Ou je sors pas ? Non ! Je peins ! Oui, mais ... il fait si beau ! Une longue marche dans le Perche au milieu des collines, voilà qui me ferait le plus grand bien ! J'ai dit non ! Pas question ! Je dois peindre, mettre la lumière à profit pour travailler. Bon, bon, d'accord, mais ... un joli dimanche de printemps début mars, c'est quand même l'occasion de mettre enfin le nez à l'extérieur, non ? Non ! Ce fut donc une journée de valses hésitations, une journée alternant musique et peinture, piano et création. Le scherzo de Diabelli m'a donné du fil à retordre. Quant aux pinceaux, j'ai muselé leur résistance. Ce soir ils se montraient dociles. A 18h, je suis décidé à enfiler veste et chaussures. Trop tard ! Le ciel était tout gris. Il pleuvotait. Je suis remonté dépité à mon deuxième étage de l'Atelier Perché. Hop ! Étape 1 d'un nouveau tableau. Une couche noire uniforme où je voudrais pouvoir coucher la voie lactée ...

Aucun commentaire: