Ce tableau est comme un tambour. La toile est parfaitement tendue sur le châssis, soigneusement agrafée au dos. Une couche de jaune uniforme sur les couches de Gesso. Les peintures acryliques sont enfin de sortie. Elles périssaient d'ennui pêle-mêle dans un tiroir. Elles sont prêtes à passer à l'attaque ! Les pinceaux, pas encore et, d'ailleurs, moi non plus ! Laissez moi le temps de prendre mon élan ! Soyez patients ! Ça vient ! Quant à l'huile, ce sera pour plus tard. Bien plus tard. J'ai déjà fait un pas. Un pas énorme. J'ai supprimé l'angoisse de la toile blanche !
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